L’étoile dans la caverne

Invités à rassembler leurs œuvres à la Lune en Parachute, Claire Hannicq et Clément Richem trouvent de multiples échos dans les forces qui les influencent. De l’archéologie à la science-fiction, de l’astronomie à l’alchimie, du cosmos au souterrain, les scènes se relient en un va-et-vient nous conduisant du pariétal au sidéral.
Les collines sont des vestiges. Elles recèlent des ruines d’anciennes civilisations, vers où nous guide un vaste ensemble d’œuvres de Clément Richem.

Elles répondent aux roches et minéraux que met en scène Claire Hannicq et dans lesquelles se rencontrent les mondes terrestres et célestes, les fossiles anciens et les graines du futur. Après tout, Le jardin des ruines refleurit toujours.
Mais Le cosmos appartient aux fleurs, et les graines-étoiles disséminées par le duo nous font perdre nos repères entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.

En soulignant que nous sommes sujets aux illusions, les artistes nous installent comme les spectateurs d’une vaste scène, dans laquelle les décors seraient bien plus profonds qu’il n’y paraît et les costumes et les rideaux des trompe-l’œil.

Claire Hannicq